ses proches collaborateurs racontent ses derniers moments

http://fr.news.yahoo.com/5/20091019/ten-michael-jackson-ses-proches-collabor-e95f385_1.html


Michael venait et disait : 'Je n'ai pas
dormi cette nuit'. Mais après on était sur scène et on pouvait voir
qu'il était dans le jeu, donc on ne se posait pas de questions". De son
côté, le réalisateur de " This is it ", Kenny Ortega déclare :
"Honnêtement, nous n'en savions rien".

Même son de cloche du côté du producteur des shows londoniens de Michael Jackson.
Randy Phillips, très choqué, a suivi les ambulances emportant le
chanteur à l'hôpital le 25 juin dernier et raconte: " Je n'oublierai
jamais" raconte-t-il "Il y avait tous ces gens qui s'agitaient,
essayant désespérément de le ranimer. Le Dr Murray était là et il était
en vrac. Une infirmière est venue et a demandé " Où est Mme Jackson ?
Les parents de Michael n'étaient pas encore là - ils s'étaient perdus.
Ils étaient partis à l'hôpital St. John's à Santa Monica. L'infirmière
a dit 'Il est sous assistance respiratoire' J'ai dit 'ça veut dire qui
exactement ?' Elle nous a dit que le cerveau était mort, mais qu'il
respirait encore".Le manager de la star, Franck DiLeo a dû
annoncé la mort de leur père aux enfants de Michael : "C'est la chose
la plus difficile que j'ai vécu. Je n'oublierai jamais l'expression de
peur que j'ai lue sur leur visage".Car tout le monde admirait la
star, même s'il Michael leur apparaissait solitaire : " J'admirais son
talent, mais en même temps, j'avais de la pitié pour lui, parce que je
sentais que sa vie était incomplète" ajoute Randy Philips. " Je savais
que Michael avait une vie très solitaire parfois, seulement parce qu'il
était ce qu'il était. Mais j'ai choisi de me concentrer sur le fait que
Michael ne souffre plus maintenant. Maintenant il n'a plus à lutter
quotidiennement pour être lui-même. Et le monde aura sa musique et son
art pour toujours." s'émeut Travis Payne, dans un dernier hommage à la
star disparue

Les danseurs de Michael Jackson partagent quelques souvenirs du This Is It Tour

Plusieurs danseurs qui travaillaient aux côtés de Michael Jackson pour le This Is It Tour se sont confiés au Los Angeles Times, à qui ils ont dévoilé quelques souvenirs des mois passés aux côtés du Roi de la Pop.

"Il avait ce parfum extraordinaire", se souvient Mekia Cox, qui faisait partie des 11 danseurs retenus pour accompagner l'artiste sur scène à l'O2 Arena. Daniel Celebre, un autre danseur, fait lui aussi référence à ce parfum, l'appelant "le philtre d'amour". Il raconte que celui-ci produit une réponse presque pavlovienne chez les danseurs : "Peu importe ce que vous étiez en train de faire, dès que vous sentiez cette odeur, boum ! Vous deviez vous concentrer", explique-t-il.

"Malheureusement, jusqu'à ce que quelqu'un invente l'Odeur-o-vision", le reste du monde ne pourra que l'imaginer", plaisante le journal.

This Is It aurait dû inclure des numéros de danse aérienne, l'écran LCD en 3 dimensions le plus grand du monde, des illusions pyrotechniques, 12 clips ainsi que la présence sur scène d'un bulldozer et d'une chorale d'enfants. Les personnes qui ont collaboré avec Michael Jackson précisent que le film permettra aux spectateurs de percevoir Michael Jackson d'une manière plus intime qui, jusqu'à maintenant, n'avait été le privilège que de son cercle proche.

Kenny Ortega affirme ainsi : "Michael était un nouveau Michael. Il était papa depuis 12 ans, homme d'affaires, homme de spectacle. Cette facette merveilleuse et innocente de Michael était toujours présente mais il y avait aussi un autre Michael, avec des préoccupations plus concrètes. Il avait des raisons plus profondes de vouloir faire [ces spectacles] que celles qu'il avait eues jusqu'à présent pour tout autre projet".

Le danseur Dres Reid confirme ces propos, expliquant que l'artiste était "à un tout nouveau niveau".

Travis Payne, chorégraphe avec qui Michael Jackson travaillait régulièrement depuis le début des années 90, explique qu'il s'agissait pour le Roi de la Pop de véhiculer des messages engagés concernant l'avenir de la planète. "Ca devait être la plus grande plateforme possible pour lui, lui permettant de se réapproprier les messages qui figuraient dans sa musique et dans ses clips depuis des années. Michael allait rappeler à tout le monde le travail que nous devons accomplir pour effacer les dommages que nous avons causé à la planète".

Le film devrait aussi montrer Michael Jackson sous l'angle du visionnaire, du perfectionniste et du leader, investi personnellement dans les moindres détails de son spectacle, y compris les plus petits.

"S'il était au milieu d'un numéro et que quelque chose n'allait pas, il disait 'Stop !' Et tout s'arrêtait", se souvient Ortega. "Et il disait 'Ne faites pas ça ! Attendez-moi. Regardez-moi'. Et il rappelait aux gens que ce n'était pas une mise en scène automatique. On ne se contentait pas d'appuyer sur des boutons. On regardait Michael".

"Il commandait", confirme Mekia Cox.

Shannon Holtzpffel, un autre danseur, ajoute : "Même s'il vous décochait les remarques qui lui passaient par la tête à ce moment là, il avait toujours un geste gentil à la fin. Mais il était très franc. Nous on faisait 'Wow !'"

Peu à peu, les exigences que s'imposait Michael Jackson ont commencé à avoir raison de sa santé, chose qui est visible dans le film. Ortega explique que l'artiste perdait peu à peu du poids et souffrait de plus en plus du manque de sommeil au fur et à mesure que la date du premier concert approchait. Travis Payne raconte qu'il faisait en sorte que le Roi de la Pop ait à sa disposition des repas de substitution riches en protéines et des boissons sucrées. "Il pouvait passer de longs moments sans manger et sans dormir tellement il était absorbé par ce que nous faisions", explique-t-il.

Kenny Ortega, qui recevait régulièrement des appels de Michael Jackson à 4 heures du matin pour lui suggérer de nouvelles idées, nie cependant tout lien entre "This Is It" et la fin tragique de Michael Jackson, affirmant que cette tournée n'était "qu'une expérience enrichissante" pour lui.

"Le film est dédié aux fans de Michael et à ses enfants. Mais il est tellement vivant et tellement présent dans ce film que quand nous étions dans la salle de montage, il nous arrivait parfois d'oublier qu'il n'était plus avec nous. Il est tellement grand, tellement attachant. Il vous subjugue. Et je pense qu'il y a une fascination qui va s'exercer au-delà des fans".

Source: ElusiveShadow.com / LA Times

Kenny Ortega évoque la provenance des images utilisées dans le film This Is It

"Je suis désolé qu'il y ait dû avoir un film. Ce n'est pas comme ça que je voulais raconter cette histoire".

Tels sont les mots prononcés par Kenny Ortega, réalisateur du film "This Is It" et directeur artistique de la tournée du même nom, dans un entretien avec le Chicago Tribune. Mais la mort de Michael Jackson a fait taire tout espoir de raconter l'histoire autrement que par les images qui restent de ses quelques mois de travail acharné.

Les vidéos exploitées lors de la réalisation du film provenaient de trois sources. La première était composée de deux caméras qui filmaient les répétitions pour les archives personnelles du Roi de la Pop. "Michael filmait tout", raconte Ortega. "Nous avons commencé à construire ce spectacle en regardant les vieilles vidéos qu'il avait tournées". La seconde source était constituée de films interactifs en 3 dimensions, qui devaient être projetés sur l'écran haute-définition situé au fond de la scène. La troisième, enfin, provenait des images tournées par une équipe différente filmant de manière professionnelle à la façon d'un documentaire (réalisation d'interviews, etc). Ces dernières auraient dû figurer en bonus sur un éventuel DVD de la tournée.

Kenny Ortega explique que c'est Sony qui a tenu à ce qu'il assure la supervision du film This Is It. "Je n'ai pas levé la main en demandant à faire ce film", a-t-il expliqué dans une chambre d'hôtel de Chicago. "Je n'en aurais même pas eu l'idée. L'idée de créer un film à partir de ces extraits vient des administrateurs du patrimoine. J'ai dit non. Non, merci. Je ne peux pas. Je suis trop ému. C'est trop tôt".

Mais rapidement, il a réalisé que le film se ferait, avec ou sans lui... et il a changé d'avis. "Ce sont des images sacrées de la dernière aventure scénique de Michael Jackson. Je suis dedans. Et mettre ça dans les mains de quelqu'un d'autre, peu importe à quel point le réalisateur aurait été doué et sensible, aurait été irresponsable".

Kenny Ortega ajoute : "Nous avons pris ces vestiges du passé, dont certains sont meilleurs que d'autres, et nous avons créé une mosaïque qui montrera ce que Michael s'efforçait d'accomplir".

"Nous n'étions qu'à quelques numéros de la fin. Nous étions prêts à ce que Michael se mette à travailler sur Dirty Diana. Il avait déjà participé à la conceptualisation du numéro. L'après-midi du jour où il est mort, il devait répéter ce numéro. Et nous devions encore faire les séquences 'We Are The World' et 'Heal The World'". Nous avions la structure générale mais nous devions tout mettre en place à Londres parce qu'une chorale d'enfants était impliquée".

Ortega décrit Michael Jackson comme un homme plein d'innocence, qui avait "vécu l'enfer", et raconte que travailler avec lui, c'était un peu le prendre sous son aile. "Nous étions les maçons. C'était l'architecte", résume-t-il.

S'il avoue s'être inquiété, parfois, au sujet de la santé de l'artiste, il déclare "Nous ne vivions pas ensemble. Nous faisions notre travail et nous rentrions à la maison. Je n'étais pas avec lui 24h/24. Je lui demandais s'il mangeait. J'avais parfois l'impression qu'il ne prenait pas de poids".
Source : ElusiveShadow.com / Chicago Tribune

dans celle-ci il avait l'impression parfois, que Michael ne prenait pas de poids et dans celle postée juste avant, Ortega explique que l'artiste perdait peu à peu du poids et souffrait de plus en plus du manque de sommeil au fur et à mesure que la date du premier concert approchait!

C'est quoi la bonne version??? il était en super forme ou pas?????