Entertainment Weekly consacre un numéro au film This Is It de Michael Jackson

Entertainment Weekly consacre un numéro au film This Is It de Michael Jackson

Le magazine Entertainment Weekly consacre cette semaine sa couverture au film This Is It. Le numéro, à paraître le 16 Octobre, propose plusieurs interviews de collaborateurs de Michael Jackson et s'efforce d'apporter quelques informations sur la réalisation du documentaire. Alors que l'on vient d'apprendre que plus de 1600 séances de cinéma aux Etats-Unis feront salle comble, les fans savent finalement peu de choses sur le contenu exact du film d'1h51.

"C'est un film qui porte sur des répétitions pour un concert qui n'a jamais eu lieu" a déclaré laconiquement Amy Pascal, co-directrice de Sony Pictures Entertainment. "C'est à la fois bouleversant et inspirant. Ca vous donne des frissons".

Lorsque les droits du film ont été mis en vente, les responsables de Sony Pictures ont pu bénéficier d'une projection privée de trois heures et demie de vidéos tirées des répétitions. C'est suite à cette séance qu'Amy Pascal a décidé d'enchérir sur le film.

Les raisons qui ont poussé Michael Jackson à faire cette tournée varient considérablement selon les sources. Kenny Ortega raconte : Après la conférence de presse [du 5 mars], je lui ai demandé 'Pourquoi maintenant ?' et il m'a répondu 'Parce que j'ai passé douze ans et demi à élever mes enfants et maintenant, ils sont assez grands pour apprécier ce que je fais... et je suis encore suffisamment jeune pour le faire'. Oui, il devait assainir ses finances. Mais l'argent n'était pas sa motivation première".

Michael Jackson avait fait filmer, comme il en avait l'habitude, la plupart des répétitions et des étapes de la réalisation de son spectacle. Cependant, ces images n'étaient pas vouées à être livrées au public, à l'exception peut-être de quelques extraits, qui auraient été ajoutés au DVD de la tournée en guise de bonus. Aujourd'hui, elles demeurent les seules traces de l'oeuvre inachevée que l'artiste voulait offrir à son public. Néanmoins, beaucoup de gens s'interrogent : Michael Jackson aurait-il approuvé ce type de film, montrant les coulisses de son travail ?

Kenny Ortega, réalisateur du film et directeur artistique des concerts - qui, avouons-le, ne peut guère répondre par la négative - a affirmé : "Je connais Michael et je sais pourquoi il voulait faire This Is It. Tant que le film s'appuie sur ces raisons - à savoir, laisser ses enfants voir ce qu'il aimait dans sa vie, offrir quelque chose aux fans qui lui ont été si fidèles contre vents et marées, partager ses inquiétudes au sujet de l'état de notre planète... pourquoi Michael ne serait-il pas heureux ? Il n'avait pas l'intention de ne pas finir ce projet. C'était un accident".

"This Is It" devrait évoquer les ambitions de Michael Jackson pour ce retour sous haute surveillance, en particulier son désir de recréer sur scène des chutes d'eau parmi les plus grandes du monde, les chutes Victoria, situées à la frontière entre Zambie et Zimbabwe. "J'ai failli me jeter par la fenêtre de mon bureau", raconte Randy Phillips, PDG d'AEG Live et promoteur du spectacle. Le budget dépassait déjà 24 millions de dollars et Phillips confie au magazine qu'il a dû organiser une réunion avec Michael Jackson et Kenny Ortega afin d'essayer de réfréner les ambitions du chanteur.

Véridique ou non, on ne le saura peut-être jamais, l'échange suivant se serait alors déroulé entre les deux hommes : "Michael, tu dois arrêter. On a un spectacle incroyable, on n'a pas besoin de rajouter des éléments", aurait expliqué Ortega, ce à quoi Michael Jackson aurait répondu "Mais Kenny, Dieu m'a insufflé cette idée pendant la nuit. Je ne peux pas dormir parce que je suis survolté". "Mais Michael, il faut qu'on termine. Dieu ne peut pas prendre des vacances ?". Le chanteur aurait rétorqué : "Tu ne comprends pas. Si je ne suis pas là pour recevoir ces idées, Dieu pourrait les donner à Prince".

S'ils tentent de mettre en évidence la motivation de Michael Jackson à offrir à ses fans le meilleur spectacle possible, certains ne cachent pas pour autant les inquiétudes qu'ils ressentaient quant à l'état de santé de l'artiste, qui paraissait frêle et manquait de sommeil. "Ne t'inquiète pas", aurait répondu le Roi de la Pop à Kenny Ortega. "Mets juste le public entassé devant la scène. [Les fans] sont mon carburant. Ils sont ma nourriture. Leur amour me permettra d'aller jusqu'au bout". Mais le 25 Juin, 10 heures après sa dernière répétition, le bout est arrivé bien plus tôt que prévu...

"Au cours des dernières années, Michael disait 'Trouvons quelque chose à faire'", se souvient Ortega. "Mais il refusait beaucoup de projets. Il a refusé une invitation pour faire un spectacle à Las Vegas. Il disait 'Il faut que ce soit grand. On ne peut pas faire quelque chose juste parce qu'on a la possibilité de le faire'. Je ne l'avais jamais entendu parler comme ça avant. Cette fois-ci, il voulait le faire pour des raisons plus profondes, des raisons plus mûres".

Le chorégraphe Travis Payne raconte pour sa part que malgré la différence d'âge, certains des jeunes danseurs avaient du mal à suivre le rythme de l'artiste. Toutefois, lui aussi admet que Michael Jackson lui semblait très maigre. "Je lui donnais toujours des boissons énergisantes et des repas de substitution. Nous l'encouragions tous à manger autant que possible. Mais en même temps, je comprends : quand vous mangez beaucoup et qu'ensuite vous dansez, ça fait mal. Je pense qu'il faisait tout ça pour son art".

Ortega renchérit : "Il était aimé et considéré. Je lui ai dit que je m'inquiétais pour lui. Mais nous n'étions pas ses infirmières. Nous étions son équipe créative. Il était en charge de sa vie. Il était son propre maître".

L'article en vient inévitablement à aborder la façon tragique dont le projet a pris fin... et le personnage central de la tragédie, Conrad Murray. "Michael faisait totalement confiance au médecin", se souvient Randy Phillips. "En réalité, j'ai essayé de le faire renoncer à l'embaucher. Je ne voulais pas dépenser 150 000 dollars par mois pour un médecin, d'autant que le spectacle se déroulait à Londres, une ville qui possède des ressources médicales exceptionnelles. C'était la première fois que Michael et moi nous fâchions. Il m'a vivement sermonné en me disant qu'il avait besoin d'un médecin 24h/24, 7 jours/7, comme le faisait Barack Obama, parce que son corps était ce qui faisait tourner tout ce projet. Michael s'est montré persuasif. Et je crois que si on regarde en arrière, on comprend pourquoi".

Il évoque enfin la dernière image qu'il garde de l'artiste : "Il était environ minuit et demi, on marchait vers nos voitures. Il m'a serré dans ses bras et avec cette petite voix chantante qui était la sienne, il m'a dit 'Merci de m'avoir emmené si loin. Maintenant, je peux reprendre le flambeau. Je sais que je peux le faire'. Je crois que c'est la première fois où, dans son coeur et dans son âme, il avait accepté l'idée qu'il pouvait revenir... et qu'il pouvait de nouveau être au top".

Source : ElusiveShadow.com / MTV / Entertainment Weekly

Bonjour ma belle,

Je lis en diagonale(je le ferais consciencieusement tout à l'heure) mais déjà Ortega me fais sourire:Il est de notoriété publique que MIKL n'aimait pas les tournées!

Coucou Suzy tu as raison, je n'avais pas fait le rapprochement mais c'est vrai que Michael n'aimait pas ça, tout le monde le sait, donc ça ne colle pas, tu as bien fait de le souligner.

Autre chose aussi qui est bizarre, comment se fait il que AllGood Entertainment poursuit Michael Jackson, AEG et Frank DiLeo en justice au mois de juin parce qu'ils avaient violé une clause de non-concurrence qui fait partie d'un accord conclu avec Michael et validée par son manager actuel, DiLeo, en novembre 2008???
Ben oui, comment se fait-il que ce soit Diléo? n'était-ce pas Thome Thome son manager à ce moment là?

Je mets l'article ci-dessous:


AllGood Entertainment poursuit Michael Jackson, AEG et Frank DiLeo en justice


Le 10 juin, le promoteur AllGood Entertainment dont le siège est basé au New Jersey, a déposé une action judiciaire devant la court fédérale du district Sud de New York contre Michael Jackson, AEG Live et le manager de Jackson, Frank DiLeo.
Cette plainte affirme que les défendeurs ont violé une clause de non-concurrence qui fait partie d'un accord conclu avec la star et validée par son manager actuel, DiLeo, en novembre 2008. Selon l'avocat de AllGood, Ira Meyerowitz du cabinet Meyerowitz Jekielek PLLC, "DiLeo et les Jacksons doivent être tenus comme responsables pour avoir violé les droits du plaignant, qui sont régis par un contrat signé 2 mois avant l'accord portant sur les concerts à l'O2 de Londres".

Jackson a assuré à plusieurs reprises qu'il souhaitait effectuer le concert en question après ses shows à Londres. "Lorsqu'il leur a été demandé de s'engager sur une date, Jackson et DiLeo ont tous deux fait machine arrière", ajoute Meyerowitz. "C'est un dossier où le 'brave petit gars' a suivi les règles et a été poussé aussi bien par le géant du spectacle vivant AEG que par les Jacksons, le tout en échange de fortes sommes d'argent et de projets cinématographiques."

Randy Phillips, président de AEG, aurait participé à une réunion secrète il y a quelques semaines au Beverly Hills Hotel. Il aurait précisé qu'il était lié à hauteur de 30 millions de dollars avec Jackson et qu'aucun autre promoteur n'allait interférer avec AEG. Il aurait ajouté que Jackson ne souhaitait même pas participer au concert de AllGood, qui devrait être diffusé en pay-per-view sur Internet.

"Les actions de Jackson et des autres défendeurs", poursuit Meyerowitz, "ressemblent à un mode opératoire récurrent qui consiste à conclure des accords avec des compagnies et des individus avant de se retirer sans en motiver la raison".

Cette affaire aurait coûté à AllGood plusieurs millions de dollars.
Créé en 2002, AllGood Entertainment, Inc. est un promoteur de concerts qui produit un grand nombre de spectacles de différents styles, du Rock au registre Adult Contemporary, des comiques aux artistes Latino, R&B, Hip-Hop, Reggae et Old School.

Contact :
Ira Meyerowitz - (212) 686-7006 et Jon Jekielek - (212) 686-7008.
Ren Grevatt Associates – (973) 785-4201

Source : Ren Grevatt Associates / MJ data bank

http://thisisit.over-blog.com/article-32585871.html