"A ma connaissance, il n'y a AUCUN rapport attestant de l'usage du Propofol dans le cadre d'un traitement contre l'insomnie", écrit la consultante en anesthésiologie Selma Calmes dans le rapport du coroner, le mot "AUCUN" étant écrit en majuscules. "Les seuls rapports décrivant un usage à domicile sont des cas d'abus fatal (le premier ayant été rapporté en 1992), de suicide, de meurtre et d'accident", poursuit-elle en rappelant qu'en raison des dangers liés au produit, il ne devrait être administré que par des anesthésistes ou autres spécialistes entraînés à détecter les signes de détresse cardiaque ou respiratoire qui peuvent survenir lors de l'usage. "Un monitoring complet du patient est nécessaire à chaque fois que le Propofol est administré", écrit-elle.
Elle ajoute qu'il est indispensable de contrôler avec précision le dosage de Propofol par le biais d'une pompe en raison de "la marge étroite entre la sédation et l'anesthésie générale complète. Les quantités de Propofol découvertes lors de l'examen toxicologique sont similaires à celles que l'on trouve lors d'anesthésies générales pour des opérations chirurgicales majeures (intra-abdominales)".
Le document judiciaire dévoilé comporte 51 pages extrêmement détaillées dont nous vous proposerons une traduction dans les jours à venir. Il explique que de nombreux sites d'injection ont été découverts sur la partie droite du cou, les bras, la cheville droite et le mollet gauche de Michael Jackson.
ElusiveShadow.com / TMZ / LA Times